Atelier Peinture : Travail du 2éme Trimestre

Lors du 2ème trimestre nous avons abordé le thème de l’Affiche, de l’Illustration et de la Bande Dessinée. Chacun était libre de choisir un de ces trois thèmes et d’en proposer un travail.
Avant de commencer il était important de se documenter sur les trois genres visuels proposés afin de mieux les comprendre et ainsi de mieux les aborder . Il fallait donc se poser ces questions évidentes et principales :
Qu’est ce qu’une Affiche ? Qu’est ce qu’une Illustration ? Qu’est ce qu’une Bande Dessinée ?

En voici quelques réponses :

Qu’est ce qu’une Affiche ?

Une affiche est porteuse de sens. Elle véhicule par le texte et par l’image un message qui doit être clair, efficace et accrocheur pour le public ciblé.
Son but est double : informer et faire connaître le produit ou la manifestation, en vantant ses qualités et son intérêt …

Les cinq principales caractéristiques à prendre en compte pour qu’une affiche soit réussie :
Elle communique rapidement et efficacement
Elle attire l’attention
Elle est convaincante
Elle emploie la couleur
Elle est simple

Les éléments à trouver dans une affiche :
QUI : quelle est la personne qui communique : ville, association, entreprise…
QUOI : quel est l’objet de l’affiche : annonce de la manifestation, de l’ouverture d’un club…
QUAND : à quelle date et à quelle heure aura lieu la manifestation
OU : à quel endroit se situe la manifestation
COMMENT : les renseignements pratiques comme un numéro de téléphone ou une adresse permettant d’obtenir plus de renseignements ou pour réserver ou s’inscrire.
A QUI : à quel public est destinée la manifestation
POURQUOI : les objectifs ou l’objectif de cette manifestation

Le texte

Il faut réussir à hiérarchiser les informations. L’oeil doit pouvoir lire en premier lieu les éléments forts et déterminants : le quoi, le quand, le où… ces éléments permettent au lecteur de savoir si oui ou non en fonction de son intérêt, il va poursuivre la lecture.
Pour mettre en relief les éléments de lecture clés, vous disposez, en terme de photocomposition, de trois techniques de mise en valeur : le type de caractère ; la police le corps des caractères ; la taille la graisse des caractères : la grosseur

Le visuel

Il sert à véhiculer l’idée de base.
Son rôle est variable : soit il est destiné à renforcer l’attention du lecteur pour lui faire lire l’annonce, soit il sert à montrer le produit, soit il sert à faciliter une explication.
Cependant il faut faire attention à l’interprétation que peut faire le public de votre visuel. Celui ci doit être relativement parlant et lié au produit ou à son environnement.
Il faut se méfier des visuels « beaux » ou « attractifs » qui certes attirent l’œil mais vampirisent le reste du message, à son détriment. (Le lecteur retient le visuel mais est incapable de l’associer avec votre produit ou votre manifestation ce qui est contraire à l’objectif visé).

Qu’est ce qu’une illustration ? 

Une illustration est la visualisation ou la représentation d’un sujet par un artiste, cela peut être un dessin, un croquis, une peinture, une photo… représentant quelque chose que l’on peut voir, dont on se souvient ou alors que l’on a imaginé en en faisant une représentation graphique.
Le mot illustration tire son origine du latin illustra’tio, illu’stro qui signifie illuminer, irradier. L’impression est le mode le plus courant de reproduction de l’illustration, typiquement à l’encre sur du papier au moyen d’une presse. Une illustration peut être une image artistique illustrant par exemple un texte, un poème, un article de mode, des magazines, des timbres ou un livre, elle est très utilisée dans la littérature jeunesse.
Le dessein d’une illustration est de prolonger ou d’orner une histoire, un poème ou une pièce d’information textuelle en apportant une représentation visuelle de ce qui est décrit dans le texte.
Une illustration peut aussi servir à représenter un sujet scientifique; Les illustrations naturalistes, botaniques et animalières représentent respectivement la flore et la faune, on l’utilise également en médecine, le dessin anatomique, en biologie ou en chimie, il y a aussi l’illustration technique ou dessin technique qui donne la marche à suivre pour utiliser un objet, un outil…

Origine de l ‘Illustration :

Les illustrations que l’on trouvait dans les codex médiévaux été appelées enluminures, Johannes Gutenberg inventa la presse et parallèlement développa un système de caractères mobiles en Europe, il est aussi à l’origine d’innovations dans le moulage des caractères sous forme de matrice et le moulage manuel. il a aussi intégré des illustrations à ses livres imprimés, souvent des estampes de gravures sur bois.
C’est au court du 15ème siècle que les livres illustrés avec des gravures sur bois apparurent. Le processus principal utilisé pour reproduire des illustrations durant le 16ème et le 17ème siècle était la gravure au burin et à l’eau-forte.
A la fin du 18ème siècle, la lithographie permit de reproduire encore plus fidèlement les illustrations.
L’illustrateur le plus important de cette époque fut William Blake qui transposa ses illustrations en gravure en utilisant la technique l’eau-forte pour réaliser des gravures en relief.
 

Du début à la moitié du XXème siècle

Les figures notables du début du siècle était John Leech, George Cruikshank, l’illustrateur de Dickens, Hablot Knight Browne et en France, Honoré Daumier. Ces mêmes illustrateurs contribuèrent aux magazines satiriques et de fiction pure, mais dans les deux cas, la demande était pour le dessin de personnages qui encapsulaient ou caricaturaient des types de personnes ou les membres de certaines classes sociales. Le magazine humoristique Punch, fondé en 1841 profitant du succès antérieur du Comic Almanac (1827-1840) de Cruikshank, employa un flot ininterrompu d’illustrateurs comiques de haut rang, y compris Sir John Tenniel, les frères Dalziel et Georges du Maurier jusque dans le 20ème siècle. Il témoigne du passage progressif, dans l’illustration populaire, de la dépendance à la caricature à des observations sophistiquées sur des sujets spécifiques. Ces artistes sont tous issus des Beaux-arts mais ils ont construit leur réputation en temps qu’illustrateurs. Punch et d’autres magazines comme le parisien Le Voleur, réalisèrent que de bonnes illustrations se vendaient aussi bien qu’un article.

L’âge d’or de l’illustration

Aux Etats-Unis l’âge d’or de l’illustration dura de 1880 à la fin de la première guerre mondiale (bien que la carrière des derniers artistes ayant goûté à cet âge d’or se poursuivit encore plusieurs décennies). En Europe quelques décennies plus tôt, les journaux, les magazines grand public et les livres illustrés, étaient devenus les principaux médias achetés par le grand public. Les progrès techniques dans l’industrie de l’imprimerie ont libéré les illustrateurs en leur permettant d’expérimenter la couleur et de nouvelles techniques. A ce moment là, un petit nombre d’illustrateurs devint riche et célèbre. Les images qu’ils créèrent devinrent le portrait des aspirations américaines de l’époque.

Qu’est ce qu’une Bande Dessinée ?

Avant de commencer à dessiner, il faut d’abord s’interroger sur tous les éléments qui constituent la BD (cases, bulles, etc.) et qui sont porteurs de sens.
Il convient donc de se poser les questions suivantes:

Quelle histoire ?

La technique du scénario de bande dessinée relève davantage de la littérature que des Arts visuels; cela peut être étudié avec le professeur de Français. Le plus simple pour commencer est de partir d’une histoire existante: mythe ou conte.

Quels décors et quels costumes pour les personnages ?
Il existe beaucoup de documentation sur internet ou sur le site du collège. Vous pouvez aussi être aidé du professeur d’Histoire-Géographie.

Quels plans ?

Un plan est une portion d’espace découpée par un cadre. Chaque plan révèle des indices qui servent à raconter l’histoire. Voici les plans principaux et leurs fonctions:

Le plan d’ensemble.

Il montre le décor, cela permet de situer le lieu et l’époque où se déroule l’action.
Le plan moyen.
Montre l’action du personnage, vu de la tête aux pieds.
Le plan américain.
Montre les revolvers. C’est le plan traditionnel des scènes de duel dans les western. Le personnage est coupé au niveau des cuisses.

Le plan rapproché.

Montre un discours ou une discussion. C’est un plan souvent utilisé pour cadrer les présentateurs du journal télévisé, ou dans les films lorsque l’on montre un dialogue entre deux personnages. Le personnage est coupé à la taille.

Le gros plan.

Montre l’expression du personnage, coupé au niveau du visage. Très utilisé au cinéma pour insister sur une émotion: peur, colère, joie, tristesse, etc.

Il existe des cadrages complémentaires, plus chargés de sens psychologique: les points de vue.

La vue en plongée.

Le personnage est vu de dessus, il est dominé par le spectateur. Permet d’évoquer l’idée d’infériorité, d’accablement, et parfois de solitude, de danger, etc.
La vue en contre-plongée.
Le personnage est vu de dessous, il domine le spectateur. Cela évoque l’idée de supériorité, de puissance ou de majesté, ou encore d’arrogance, de mépris, etc.
La visée oblique
La « caméra » pivote, la ligne d’horizon est inclinée. Cela donne l’idée de déséquilibre ou de trouble, de douleur, panique, peur, etc.

Quelle forme pour les cases ?

La forme des cases (ou vignettes) qui contiennent les images est porteuse de significations. La taille de la case peut montrer l’importance d’un personnage par rapport à son environnement. La case peut aussi subir des transformations pour renforcer le sens de l’image qu’elle contient.

Quelle forme pour les bulles ?

Les bulles (ou phylactères) qui contiennent le texte peuvent adopter de multiples formes pour donner un sens nouveau aux paroles des personnages.

Quelle taille pour le texte ?

La taille du texte inscrit à l’intérieur des bulles évoque la hauteur du ton de la voix.

Quelles onomatopées ?

Les onomatopées sont des mots inventés pour reproduire des sons.
Exemple: « BANG, PAF, BANG, BOUM », etc.
Ces « sons visuels » sont généralement accompagnés de petits signes visuels qui complètent leur sens: les pictogrammes.

Quelle dominante colorée ?

La présence d’une couleur dominante dans une image a souvent une valeur expressive ou symbolique, elle permet de renforcer les ambiances dramatiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *