L’Atelier « Jeux de Drôles », un Atelier basé sur le jeu et le rire !

“Le rire est intemporel. L’imagination n’a pas d’âge. Et les rêves sont éternels. Plus vous vous aimez, moins vous êtes comme quelqu’un d’autre, ce qui vous rend unique.”

Walt Disney

Pourquoi Jouer ?

Selon les psychologues, le jeu, chez les enfants, est capital pour l’affirmation de soi, car c’est un moyen de structuration de la personnalité, d’apprentissage de la vie, de découverte des autres, de développement des facultés d’imagination, de logique, d’adresse physique. Le plaisir rend facile ce qui est difficile. Mais pour les adultes ? D’après Lenore Terr, l’élément psychologique fondamental est que le jeu permet de s’oublier soi-même. Et seul l’oubli de soi, associé au plaisir – qui, on le sait, est la voie royale de l’apprentissage – permet de se dépasser et d’être créatif. Voilà la grande différence entre les enfants et les grandes personnes : les premiers, en effet, jouent pour se découvrir et se structurer ; les seconds, pour s’oublier et se dépasser.

Non seulement jouer permet d’être plus créatif, plus heureux et plus performant, mais empêche aussi… de vieillir ! Ainsi, « chaque personne vieillit selon l’image qu’elle se crée elle-même du vieillissement, explique le psychologue Guido Verbrugghe (In “Vieillir au-delà des clichés”, Bernet-Danilo, 1998). C’est ce que l’on appelle une “croyance limitante”. Ceux qui restent jeunes sont ceux qui gardent l’aptitude à jouer. Dès que l’on cesse d’avoir du plaisir à jouer, on vieillit… ».

Gabriel Balbo est psychanalyste, directeur de publication du “Journal français de psychiatrie” et coauteur, avec Jean Bergès, de “L’Enfant et la Psychanalyse” (Masson, 2000). Il nous explique l’historique du jeu.
« Courses de chars, compétitions sportives, théâtre chez les Grecs et les Romains, jeux de voix chez les Esquimaux ou cerf-volant chez les Chinois : on oublie trop souvent que, tout au long de l’histoire de l’humanité, jouer a été considéré comme une activité si sérieuse qu’elle était réservée aux adultes ! Avant la fin du XIXe siècle, époque à laquelle l’industrie du jouet commence à se développer, le terme même de “jouet” désignait, en France, les bijoux ou les animaux de compagnie qui servaient à amuser les adultes. Et, aussi loin que l’on remonte, les enfants ont eu très peu de jouets – les mêmes partout dans le monde : balle, poupée de chiffon, osselets, marelle, etc. Les historiens qui ont étudié l’évolution du jeu affirment que l’esprit ludique est l’un des ressorts principaux, pour les sociétés, des plus hautes manifestations de leur culture ; et pour les individus, de leur progrès intellectuel. »

Jeu : Quatre fonctions psychologiques

Il existe une telle diversité de jeux que le philosophe et essayiste Roger Caillois, dans “Les Jeux et les Hommes” (Folio/Essais, 1991), les a classés en quatre catégories. Elles répondent chacune à une fonction psychologique dominante :

Agôn, la « compétition » (courses, luttes, billard, football, échecs, jeux vidéo interactifs, etc.). Ces jeux permettent d’exprimer ses ressources personnelles dans un environnement où tout le monde part à égalité, ce qui n’est pas le cas dans la vie réelle. Bénéfices psychologiques : dépassement de soi et, en cas de victoire, valorisation personnelle.

Alea, le « hasard » (roulettes, dés, loteries, certains jeux de carte). Les jeux de hasard sont projectifs : ils permettent de rêver, car ils font mettre en scène la possibilité de devenir riche tout en faisant l’économie du travail. Ils obligent également à lâcher prise, puisqu’il faut accepter l’idée de tout perdre sur un simple jet de dés. Enfin, ils abolissent les inégalités sociales, car les chances sont les mêmes pour tous.

Mimicry, le « simulacre » (carnaval, masques, déguisement, jeux de rôle grandeur nature, théâtre, jeux vidéo d’aventure). Paradoxalement, se déguiser et se dépouiller temporairement de sa personnalité pour en adopter une autre permet de libérer sa véritable personnalité.

Ilinx, le « vertige » (manèges de fêtes foraines, ski, voltige, rollers). Ces jeux, dont certains se déroulent en compétitions, provoquent un trouble physiologique, une sorte de transe qui efface la réalité. Associée à une certaine jouissance physique, cette transe permet d’entrer en contact avec d’autres dimensions de sa personnalité.

Pourquoi Rire ?

L’histoire de l’humour et du rire est intimement liée à celle de l’humanité.
Le concept du rire a cependant évolué au cours des siècles, influencé par les nombreux changements sociaux, économiques, idéologiques et culturels de chaque époque. L’humour fut parfois mal perçu, interdit et même condamné.
Trève de plaisanteries, enfin, d’un point de vue bio-chimique et neurophysique, le rire représente un antidouleur dépourvu d’effets secondaires.
En effet, il permet une détente musculaire, une bonne oxygénation et favorise la digestion, car il stimule les organes responsables de celle-ci. De plus, quand nous rions, le cerveau sécrète des endorphines, les fameuses hormones du » plaisir « , et les neuro-transmetteurs sont mobilisés.
Rire devient ainsi une  » activité sportive  » dont les effets sont bénéfiques tant sur le plan physique que psychique.

Et pour finir quelques « blagounettes » :

Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde, l’odrre des ltteers dnas un mtos n’a pas d’ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

Salon de l’auto :
Comment reconnaître les nationalités des visiteurs du Mondial de l’Automobile ?
– L’Allemand examine le moteur
L’Anglais examine les cuirs
Le Grec examine l’échappement
L’Italien examine le Klaxon
Le Portugais examine la peinture
L’Americain examine la taille
Le Suisse examine le coffre
Le Chinois examine tout
Le Belge n’examine rien
Le Français examine la vendeuse.

Deux militaires discutent ensemble.
– Pourquoi t’es tu engagé dans l’armée ?
Parce que je suis célibataire et j’aime la guerre…Et toi ?
Moi, je suis marié et je voulais la paix !

C’est l’histoire de Youri Gagarine, premier homme dans l’espace… À son retour, il est interrogé par Kroutchev :
Dis-moi camarade cosmonaute Youri, toi qui es allé la haut, est-ce que Dieu existe ? – Oui, je l’ai vu… Et Kroutchev répond : – Ah ah ! je le savais ! je le savais !… Mais au nom de la sécurité nationale ne dévoile jamais ce secret à personne, tu m’entends camarade Youri ? Personne! Quelque temps plus tard, Gagarine est reçu par le pape
Dites-moi Monsieur Gagarine, vous qui êtes allé là-haut, avez-vous rencontré Dieu ? Youri ayant promis de garder le silence répond
Non très Saint Père, je ne l’ai pas vu! Et le pape répond : – AH AHHHHH ! je le savais ! je le savais ! »

A l’approche de la Saint-Valentin, un homme demande à sa femme :
– Souhaites-tu un joli bouquet de fleurs ?
– Bof…
– Et que dis-tu d’un bijou en diamant ?
– Non merci…
– Et un week-end à Rome ?
– Encore moins…
– Je déclare forfait, dis-moi ce que tu veux et ça ira plus vite.
– Je veux divorcer.
– Oouuuuhhh… Je n’avais pas prévu de dépenser autant…

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