Randonnée Cadillac

Oui,la gasconitude  existe…
 
En ce dimanche 19 novembre, Cadillac, ses coteaux, sa douceur et son château ne seraient presque rien sans cette charmante équipe de marcheurs aussi bienveillants que curieux.
Il est certain qu’après des semaines de pluies diluviennes et bénéfiques pour nos plus en plus “chères » nappes phréatiques, il n’y avait rien de moins sûr de nous dorer au soleil… Et bien Si ! 
les vignes dorées à souhait, les chemins asséchés et vallonés facilitant les 11 kilomètres prévus, les collines offrant une vue imprenable (les vues sont toujours imprenables, l’avez-vous remarqué ? Comme si nous voulions les capturer autrement qu’en photo !!). d’ailleurs preuve en est : Chantal a immortalisé sa première rencontre avec un lama. Incontestablement couleur locale !!!!
 
Un pique-nique sur une pierre digne des chevaliers de la table ronde mais comme par un fait exprès, contrariant l’histoire, celle-ci était carrée. 
Les crêpes délicieuses pour agrémenter le café, et nous voilà repartis pour Cadillac. Visite du château au programme. Un brin de culture et d’Histoire ne nuit jamais.
À vous parler franchement c’est la première fois que je visite un château aussi vide de mobiliers divers mais autant empli d’Histoire (ndlr). Les célèbres têtes ducales surtout le propriétaire des lieux de l’époque (XVIè siècle) Jean-Louis Nogaret de la Valette, duc d’Epernon, son épouse et sa descendance, parlaient à travers les murs et les tristes prisonnières (XIX et XXème siècle) hurlaient en silence derrière des barreaux. 
 
Pour l’époque ducale nous avons plongé dans une gasconitude (sic) qui nous a permis de flirter avec le duc dit “le provincial” ou “le parvenu” ou bien encore le “mignon” et même “la canaille”. Ce rusé et puissant féodal a tout de même côtoyé et défié 4 rois et une régente. (Charles IX, Henri III, Henri IV, Louis XIII et Marie de Médicis ). 
Mais pour plonger du côté obscur du passé du château, nous avons découvert la première prison pour femmes de France au XIXeme : l’exact contraire du brillant château d’origine, en un seul et même lieu devenu jusqu’en 1952 (!!!) La Centrale de force et de correction pour les filles dites “perdues”. 
Et pour plus amples renseignements https://www.chateau-cadillac.fr.
Finissons pas un sourire en remerciant chaleureusement Alain, Chantal, Danièle et Jean-Jacques de ces moments toujours aussi conviviaux.
À la prochaine !
Anita

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